Casino de la Promenade

Audioguide interactif & Chasse au trésor


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Description

Le Casino de la Jetée-Promenade à Nice

 

Chapitre 1 : Une Vision Novatrice

En 1875, le marquis d’Espouy de Saint-Paul, fasciné par le Crystal Palace de Londres, rêve d’un palais sur l’eau face à la Promenade des Anglais. Inspiré par les jetées britanniques, il propose un casino sur pilotis, un projet audacieux pour attirer les riches visiteurs hivernants de la Côte d’Azur. Malgré des obstacles financiers et des tensions avec le Casino Municipal, le conseil municipal approuve le projet en 1880. Les travaux débutent, promettant un lieu de divertissement unique, mêlant luxe et innovation, pour rivaliser avec les grandes destinations européennes. Ce casino, ancré dans la Baie des Anges, deviendra un symbole de l’élégance niçoise.

Chapitre 2 : Une Merveille Architecturale

Inauguré en 1883, le casino, conçu par l’ingénieur anglais James Brunlees, s’étend sur 6 500 m², reposant sur des pilotis de fer. Sa coupole centrale de 25 mètres, évoquant le Taj Mahal, et ses bulbes d’inspiration byzantine et russe captivent les regards. Un incendie dévastateur, survenu juste avant l’ouverture, force une reconstruction. En 1891, le nouvel édifice, encore plus grandiose, brille grâce à ses éclairages électriques, une prouesse technologique pour l’époque. Les façades de verre et les ornements orientaux en font une icône architecturale, célébrée comme un joyau de la Riviera.

Chapitre 3 : Le Cœur de la Belle Époque

De 1891 à 1914, le casino s’impose comme un haut lieu de la vie mondaine. Chaque semaine, il accueille 180 artistes internationaux pour six opéras-comiques, quatre bals somptueux et quatorze concerts. Les salons, décorés de motifs floraux comme les hortensias ou les glycines, attirent une clientèle d’élite, notamment des aristocrates anglais et russes. Les soirées mêlent jeux d’argent, lectures poétiques et dîners raffinés, dans une atmosphère d’opulence. Les cartes postales de l’époque, diffusées dans le monde entier, gravent l’image d’un lieu féerique, incarnation du glamour de la Côte d’Azur.

Chapitre 4 : Les Épreuves des Guerres

La Première Guerre mondiale marque un tournant : le casino est transformé en hôpital pour les soldats blessés, puis en centre d’accueil pour les troupes américaines en 1918-1919. Dans les années 1920, il retrouve son éclat, redevenant un lieu de fête. Mais l’occupation italienne de 1942, suivie par l’arrivée des Allemands en 1943, scelle son déclin. La Wehrmacht démantèle la structure pour récupérer 1 000 tonnes de cuivre et 4 000 tonnes de fer, destinés à l’effort de guerre. À la Libération, il ne reste qu’un squelette de métal, abandonné face à la mer.

Chapitre 5 : Une Fin Tragique et un Héritage Durable

En janvier 1944, les Allemands détruisent ce qui reste du casino, utilisant ses matériaux pour des fortifications. En 1947, les derniers débris sont retirés de la Baie des Anges. Des fouilles sous-marines, menées des décennies plus tard, révèlent des vestiges : carreaux de céramique de Salernes, une bouteille Perrier, aujourd’hui exposés au Musée d’Archéologie de Nice. Bien que disparu, le casino continue d’inspirer. Son souvenir, ancré dans la mémoire niçoise, évoque l’âge d’or d’une ville tournée vers le luxe et l’innovation. Ce lieu unique, dressé sur les flots, reste une page vibrante de l’histoire de la Côte d’Azur.


Promenade des Anglais, Fabron, Nice, Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France métropolitaine, 06282, France